Ré-installation de l'exposition durant le mois de mai.
Du 2 au 24 mai 2018

Habiter à l'intérieur des Écritures pour faire circuler la parole
À l’occasion des 500 ans de la Réforme, l’église du Temple Neuf accueille une installation biblique et artistique unique : les 66 livres de la Bible, imprimés intégralement sur dix pièces de tissu couvrant une surface totale de 66m2, sont suspendus dans l’église, autour du nouvel espace liturgique de forme ovale. Chaque panneau est illustré par un dessin grand format, créé spécifiquement par l’illustratrice Dorothée Duntze-Starck et inspiré du symbole du “jardin de vie”. Cette réalisation constitue, de par son étendue, “la plus grande Bible du monde”.
Rendre la Bible "habitable"
pour notre temps
Le texte de chaque livre biblique est présenté en colonnes, allant du sol à 3,80m de hauteur. De la Genèse à l’Apocalypse, le bandeau de dessins donne une direction à la visite. Certains versets biblique sont mis en exergue pour frapper le regard.
Dispersées dans le texte biblique, des questions apparaissent. Le visiteur trouve des éléments de réponse par un flash code sur smartphone ou iPad – fourni à l’entrée-.

Une autre manière de rafraîchir les 500 ans de la Réforme : “Les Églises de la Réforme ont constamment besoin de nouer une relation vivante à la Bible ; l’image du Jardin de vie me paraît à la fois simple et évocatrice.” Rudi Popp, pasteur du Temple Neuf.
(Res)susciter la Parole par la mise en image de l'Écriture
Dorothée Duntze-Starck a illsytré de nombreux ouvrages, dont une Bible pour enfants. Parlant de son travail, elle évoque ses crayons et ses pinceaux, qui “ont mis en images de nombreux contes traditionnels ou littéraires, des récits d’auteurs contemporains ainsi que des livres documentaires, des biographies, des poésies. Ces dernières années m’ont vue créer des kagishibaïs ou théâtres-d’images destinés à de très jeunes enfants et je me suis mise à croquer – de proche en proche – ce que je vois, ce qui est beau, ce qui est vivant et en mouvement : artistes du spectacle vivant, élèves du Centre chorégraphique de Strasbourg”.
“Depuis toujours j’aime écouter le récit, chercher à transcrire les images qu’il suscite pour le plaisir de raconter ensuite, à mon tour, avec d’autres outils» Dorothée Duntze-Strack, illustratrice du Jardin de vie.