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Jean-Laurent Blessig

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Pasteur et universitaire, …

Figures de l’histoire du Temple Neuf : Jean-Laurent Blessig

Pasteur et universitaire, Jean-Laurent Blessig a conduit la paroisse du Temple Neuf à travers les secousses de la Révolution française. Tentant d’accorder les principes du luthéranisme traditionnel à la philosophie rationaliste de l’Aufklärung, son idéal était double : à la fois justifier la foi évangélique par des arguments tirés de la Raison, et concrétiser cette foi dans la pratique quotidienne.

Épisodes de la Révolution en Alsace

Depuis le milieu du XVIIIe siècle, et plus précisément au cours des vingt années qui ont précédé la Révolution, le mécontentement populaire strasbourgeois gronde face à un régime politique sclérosé et anachronique. La situation s’aggrave encore en raison des mauvaises récoltes des années 1787 et 1788. La légitimité de l’autorité politique est alors sérieusement remise en cause. De plus en plus, l’exaspération grandit face à la surcharge fiscale et à la hausse des prix. L’agitation gagne la ville et les événements se précipitent. Le 21 juillet 1789, la population saccage l’Hôtel de Ville. Le Magistrat décide de démissionner en corps le 11 août. Le 17 août, un régime provisoire est instauré. Le 18 mars 1790, la nouvelle municipalité est installée.

Dans la population, dès 1792, les nouvelles alarmantes circulent. Strasbourg est désormais aux mains des Jacobins et d’une majorité d’hommes non originaires de la ville. En 1793, avec l’arrivée de Saint-Just et Lebas, la Terreur devient sanglante, l’économie s’enfonce dans un profond marasme et les arrestations se multiplient. Les églises sont réquisitionnées pour les besoins de la République : le 15 octobre 1793, le Temple Neuf est vidé pour en faire un magasin de fourrage, avant qu’il ne devienne une porcherie. Le 9 novembre, les cultes sont supprimés. La cathédrale sert à la célébration du culte national et porte désormais le nom de Temple de la Raison. La flèche menacée d’être abattue est sauvée de justesse grâce à Jean-Michel Sultzer, officier municipal et maître serrurier, qui la coiffe d’un énorme bonnet phrygien.

Les années 1792 à 1794 sont particulèrement éprouvantes : instabilité politique, fuite des capitaux, guerre, épidémies, rationnement des denrées et exactions policières n’épargnent plus personne. Aussi l’annonce de la chute de Robespierre, le 21 juillet 1794, sera-t-elle accueillie dans la cité alsacienne avec un certain soulagement. Monet destitué, les prisons s’ouvriront et Strasbourg entrera dans l’ère de l’apaisement.

Le sac de l’Hôtel de ville

« À entendre les luthériens, la révolution ne se faisait que pour eux. Ils allaient se fourrer les pieds dans nos pantoufles et se donner du bon temps. Selon les révolutionnaires, aucune des deux religions ne valait rien et il fallait démolir toutes les églises le plus tôt possible » Jean Spielmann, sommelier catholique à Colmar.

Le mémorial de Blessig au Temple Neuf,

réalisé par Ohmacht


Jean-Laurent Blessig

Jean-Laurent Blessig est né à Strasbourg en 1747. Etudiant, il s’enthousiasme pour l’étude des langues et de l’Antiquité. Docteur en philosophie en 1770, il entreprend un périple universitaire à travers l’Europe. Il rencontre d’éminents intellectuels (Diderot, Goethe, le philosophe Mendelssohn) et profite des enseignements les plus réputés. De retour à Strasbourg, Blessig termine ses études avec un doctorat en théologie. Il est ordonné en 1778 et entame une carrière à la fois professorale, pastorale et de politique ecclésiale. De 1781 à sa mort en 1816, il sera prédicateur principal du Temple Neuf. La réputation strasbourgeoise et internationale de Blessig est d’abord celle d’un prédicateur hors pair, dans des thème de l’actualité la plus quotidienne : les soins à donner aux malades, l’honnêteté commerciale, les dangers de la loterie ou l’éducation des enfants.

Blessig était aussi et surtout l’orateur des grandes célébrations politiques ou historiques. Les textes de son discours pour la translation du corps du Maréchal de Saxe ou les panégyriques annuels de Louis XVI sont imprimés, traduits et circulent de main en main. L’activité de Blessig au service des Eglises de la Confession d’Augsbourg n’est pas le moindre de ses mérites. Il a largement contribué à la pérennité du culte protestant avant, pendant et après les événements de 1789. Blessig a été un fervent partisan de la Révolution à ses débuts. Mais dès août 1789, il rédige un appel aux Protestants pour les inciter au calme. En août 1792, il signe une lettre à la Constituante contre la déposition de Louis XVI et, à l’Assemblée municipale, il s’élève contre l’anarchie et la dictature des clubs. De décembre 1793 à novembre 1794, il est emprisonné au Séminaire épiscopal de Strasbourg.

Au plan des idées, son idéal était double : d’abord justifier la foi évangélique par des arguments tirés de la Raison, puis la concrétiser dans la pratique quotidienne. Son engagement social et politique ne s’explique pas autrement. Il préside les pauvres honteux de Strasbourg, devenus Entraide Protestante – association qui existe aujourd’hui encore-, il est associé au mouvement des Soupes populaires et à diverses initiatives en faveur des prisonniers. Au Temple Neuf, il gére tout un système d’aides personnalisées, dont une Caisse de prêts aux artisans. Il fonde en 1775 la Société des Philanthropes : alliant les théories de l’Aufklärung et des droits de l’homme à la pratique sociale et politique, cette société permit notamment de mener une campagne en faveur de l’émancipation des Juifs, aussi bien en France qu’en Allemagne.

« Parlez, vous qui m’écoutez, puis-je prononcer dans cette chaire l’éloge du maréchal de Saxe ? Peuples qu’il a sauvés, peuples qu’il a vaincus, France qui l’a adopté, guerriers qu’il a formés à la victoire ; répondez, Maurice est-il un grand homme ? J’entends d’ici l’acclamation des deux rives du Rhin. […] Tu dors, Maurice ; mais tes fils nous protègeront : voilà tes titres vivants. » extrait du discours de Blessig à l’occasion de la translation du corps du Maréchal de Saxe, 20 aout 1777.


La captivité de Blessig

En pleine Terreur, au cours du mois de février 1793, Blessig reçoit un courrier lui donnant l’ordre de quitter Strasbourg et l’Alsace. Muni d’un laissez-passer, il quitte sa région avec son épouse et s’installe à Nancy. Il rejoint ensuite sa maison de campagne à Dorlisheim, où il continue à prêcher. C’est là qu’il est arrêté. Le 13 Frimaire de l’an 2 de la République, soit le 3 décembre 1793, Stamm, le procureur Syndic du district de Strasbourg, écrit : « Je t’envoie l’homme le plus dangereux, qui après le 10 août 1792 a voulu soulever le peuple contre les décrets de l’Assemblée nationale, qui a aidé à paralyser l’esprit public des Strasbourgeois qui, après être déporté, a influencé sur les campagnards, qui croyoient en voyant un docteur : Voici le commissaire de Dieu ; je t’envoie enfin le fameux Blessig». Ainsi, du 2 décembre 1793 au 3 novembre 1794, Blessig est emprisonné au Séminaire épiscopal de Strasbourg.

Les conditions d’enfermement sont dures, mais Blessig fait preuve d’un attachement sincère à ses convictions chrétiennes formulées, notamment, dans la correspondance qu’il entretient alors avec son épouse. Cette riche correspondance – il n’est pas rare que Blessig écrive deux fois dans la même journée – montre la forte et tendre relation que le pasteur entretient avec celle qu’il qualifie de sa « chère épouse en or ».  Suzanne Blessig lui fait parvenir toutes sortes de mets pendant sa détention. Jean-Laurent tente régulièrement de la rassurer. Sa tendresse à son égard se retrouve à plusieurs reprises dans cette correspondance, comme dans cette lettre du 28 février 1794 : « Sois tranquille, chère amie ! Sois heureuse ! Par-dessus la rue de la Cathédrale, je te tends la main, et mon cœur habite à tes côtés ».

Il faudra toutefois attendre le 3 novembre 1794 et la libération de Blessig pour que les époux soient réunis. Blessig reprendra alors ses fonctions pastorales, universitaires et associatives, auxquelles s’ajouteront des responsabilités à la tête des structures ecclésiales : en 1795, il deviendra président du Convent ecclésiastique de Strasbourg. Il travaillera au rétablissement du culte et à la réorganisation de l’Église luthérienne de Strasbourg après les persécutions de la Terreur. Après la promulgation de la loi de 1802 portant sur Articles organiques des cultes protestants, il ne sera plus seulement pasteur du Temple-Neuf, mais aussi président du consistoire, inspecteur ecclésiastique et enfin membre du directoire et du consistoire général de l’Église de la confession d’Augsbourg.

Lettre de Blessig à son épouse… et la réponse de Suzanne.

« Justement, ma très chère ! Je reçois tes excellentes lettres. Je te serre contre mon cœur pour cela. Tu es et restes pour plusieurs millions de décades mon encourageante parente d’esprit, ma femme, créée pour moi !» lettre de Blessig à son épouse.

Categories: Histoire
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