Atelier animé par le Pasteur Rudi Popp & invités
La littérature sur la fin des « christianismes » en Europe est abondante.
« Les ruines » ou « la fin de la chrétienté » sont autant de sujets de prédilection pour des chrétiens que pour les spectateurs : la décadence des Églises, leur déclin numérique et le délabrement des institutions inquiètent et fascinent en même temps.
Les statisticiens dessinent des scénarios plus ou moins alarmistes ; les théologiens insistent sur le renouveau, voire l’émergence d’un nouveau mouvement chrétien ; les conservateurs des bâtiments classés cherchent d’autres occupations pour les églises que cultuelles.
Allons-nous vers une désaffection massive des bâtiments d’églises (sur le modèle des Pays-Bas), au profit de communautés chrétiennes plus flexibles, à la fois plus discrètes et plus subversives ?
Quels sont les aspects du christianisme en ruine, quels sont au contraire ceux qui connaissent un essor et une renaissance ?
Si d’aucuns revendiquent la liquidation tant attendue d’une religion dépassée, d’autres crient à la « catastrophe civilisationnelle » ; certains aussi se réjouissent avec gravité que les Églises ne peuvent désormais plus simplement compter sur les conventions sociales pour exister.Comment s’y prendre pour concevoir cette disparition-transformation ? Comment penser le renouveau, ce christianisme qui est encore/enfin à venir ?